
Ouvrir une chambre télécoms en sécurité
L’ouverture de chambre est le démarrage de toute intervention souterraine. C’est à la fois un poste déterminant et répétitif, mais aussi générateur de risques. Notre expert vous suggère ici :
5 étapes simples pour une intervention réussie
5 bonnes raisons de « penser » son intervention
Etape 1 : S’équiper
Comme pour toute intervention, un équipement adapté est nécessaire afin de prévenir les risques de blessure.
Pour les chantiers sur chaussée, des vêtements haute visibilité sont indispensables.
Se prémunir contre les risques de blessures
La présence de gaz explosif est toujours possible, pensez à systématiquement
avoir un détecteur de gaz
(1 détecteur par technicien).
Etape 2 : Analyser et sécuriser l’environnement
Définir la zone de chantier
Le périmètre de l’intervention doit permettre de manœuvrer et de stocker son matériel sans risque de chute dans la chambre. Il est ainsi recommandé de définir une zone libre d’au moins 2 mètres autour de la chambre.
Signaler et baliser le chantier
Les interventions sous circulation présentent un risque particulier pour les intervenants, mais également pour les usagers des voies publiques (automobilistes, cyclistes, piétons). Il devient alors primordial de mettre en place une signalisation temporaire de chantier adaptée.
Pour la protection de la chambre lors de l’intervention, il est essentiel de baliser les abords du chantier et de mettre en place un garde-fou une fois le tampon levé.

Agir en sécurité
Lors de l’intervention, assurez-vous de stocker votre matériel et les tampons suffisamment loin de la chambre, idéalement à plus de 2 m.
Etape 3 : Préparer son intervention
Une analyse préalable de la plaque permet de choisir les outils les plus adaptés pour faciliter l’ouverture de la chambre et optimiser le temps d’intervention.
Cette analyse se fait en 3 étapes :
1. Qualification de la plaque : sa forme et ses dimensions pour identifier sa catégorie et le poids à lever
2. Inspection de la plaque : sa composition et son état de propreté pour évaluer les méthodes possibles de levage
3. Test de la plaque : en la frappant avec un marteau à plaque pour déterminer si le tampon est bloqué (collé) ou libre

Pour les ouvertures de plaques légères, une clé de levage ou un marteau à plaque peuvent suffire. L’utilisation de ces outils est néanmoins recommandée pour les ouvertures ponctuelles ou pour les plaques sur charnières.

Dès qu’il s’agit de manipulations répétitives, l’emploi du lève-plaque aimanté (LPA) TED Equipement® est à privilégier. Spécialement conçu pour soulever les plaques grâce au poids du corps dans un mouvement naturel, le LPA permet de prévenir les risques de blessure du dos et les TMS (troubles musculo-squelettiques).

Utilisé seul, il permet d’intervenir sur des tampons en fonte jusqu’à 100 Kg et en binôme jusqu’à 200 Kg.

Pour les plaques les plus lourdes, bloquées ou pour lesquelles l’état de surface ne permet pas l’utilisation d’un aimant, un lève plaque universel à roues est alors recommandé. Utilisé par paire la force de préhension de ce lève-plaque peut aller jusqu’à 800 kg et ne nécessite qu’un seul technicien.
Assurer le bon déroulement de l’intervention
En cas de plaque bloquée, utilisez toujours des outils antidéflagrants pour sa désincarcération.
Etape 4 : Ouverture de la chambre

Pour ouvrir la chambre:
- Commencez par enlever la plaque d’extrémité et la stocker en laissant suffisamment d’espace pour stocker les plaques suivantes.
Sens d’ouverture : a – b – c
Etape 5 : Fermeture de la chambre
Pour fermer la chambre:
- Repositionnez les plaques dans le sens inverse de
l’ouverture en ayant la chambre devant vous.
Sens de fermeture : c – b – a
Intervenir efficacement en se préservant
Analysez la pente éventuelle du terrain
pour adapter la prise et le stockage des plaques.